RP pour le journal elfique

Les temps furent sombres pour l’Armée d’Anubis.
Une terrible maladie s’était abattue sur les terres d’Egypte, le peuple souffrit le martyr durant cette longue et triste période. De nombreux hommes, des hommes courageux, grands, forts et beaux, pas de ceux qui se montrent récalcitrants à l’approche d’une bataille, ne survécurent pas. Ils avaient survécus à maintes guerres, maints combats qui avaient fait la gloire et la grandeur de ce peuple, et pourtant un mal inconnu, si petit qu’il n’était pas visible, mais si terrible, en vint à bout en 45 jours seulement. C’est un temps si court pour des témoins, les guerres, en effet sont bien plus longues que ça, bien plus haletantes ; mais tellement long pour une agonie, les hurlements de leurs terres laissées sans soins résonnaient dans les vallées qui bordaient le fleuve de vie, le Nil, berceau de l’Egypte. Mais en ce temps, le Nil, source de vie semblait s’être changé en rivière de larmes, il pleurait son peuple à l’agonie, après les Hyksos venait ce Mal, ce Mal qui avait tué deux grands parmi les grands d’Egypte, Bruno41 et Teddy41. Non cela était trop pour lui, il rejoignit ses frères, les dieux qui avaient du quitter certains des être charnels qu’ils habitaient du fait de leur mort, eux aussi pleuraient, leurs larmes de diamant roulaient sur leurs joues telles des pierres serties dans l’ivoire.
En Egypte les sables du désert, les feuilles des palmiers, l’eau du Nil et des oasis, tout … tout était immobile, sauf un point, un point était en mouvement, égaré comme une fourmis dont la fourmilière a été piétinée par un ours.
Il s’agissait des survivants du Grand Mal, Glandu41, Aragorn, Gamahan, Tarminyatur et de quelques autres, eux aussi étaient accablés par le désespoir et la tristesse de la perte des leurs, eux aussi, comme leurs dieux, pleuraient. Jamais des dieux et des hommes ne furent aussi semblables qu’en cet instant. Alors les dieux, voyant en ces hommes la force, le courage et la détermination reprirent espoir.
Une larme s’écrase sur le sol.
“L’Egypte !” dit l’un des homme, “elle s’écartèle, se dissous et va disparaître comme l’Egypte.” Et leurs pleurs redoublèrent, mais cette fois il y avait quelque chose de différent, les ploc habituels des larmes tombant au sol s’étaient mués en un son mélodieux et harmonique, il résonnait longuement dans le silence de ce pays vide, dépeuplé.
Sans trop savoir pourquoi, les hommes reprirent espoir, oui ce son était bien celui de l’espérance. Ils ne pleuraient plus désormais mais baissèrent la tête.
Non pas que le chagrin pesait encore lourd sur leurs épaules, mais en signe de respect devant ce qu’ils voyaient. Leurs larmes s’étaient changées en diamant, mais ce n’était pas tout. Les pierres enflaient à vue d’œil, atteignant peu à peu une taille supérieure à un homme de haute taille, et leurs intérieurs semblait contenir des êtres, des êtres vivants mais avec cette chose en plus qui faisaient d’eux des dieux, car il s’agissait bien des dieux, leur tristesse commune avec leur peuple les avaient conduit à apparaître devant ces errants, ces survivants.
Dans un énorme craquement chaque pierre se séparât en deux partie exactement semblables, les dieux en sortirent et firent se relever les hommes agenouillés. On sentait à leur voix qu’il ressentaient la même tristesse, hommes comme dieux.
Les hommes se relevèrent donc et écoutèrent ce que les dieux étaient venus leur annoncer.
“Le Grand Mal s’en est allé, dit Anubis, l’heure de la renaissance à sonnée. Abandonnez vos errances et retournez sans crainte sur vos terres, l’espoir est de retour, vous l’avez sentis, nous aussi. Vous êtes cet espoir.”
“Redonnez sa verdure à cette terre, rendez la plus belle que jamais.”, demanda Nout, dieu de la terre.
“Pour vous guidez, nous allons fusionner avec vos âmes.” Ajoutèrent-ils à l’unisson.
Alors la musique qui s’était fait entendre lors de l’apparition résonna de nouveau, une lumière aveuglante jaillie de nul part, les dieux s’avancèrent vers le groupe … et disparurent.
Immédiatement ils se mirent au travail, la terre retrouva sa beauté et sa fertilité. L’Egypte était redevenue la plus belle des chose, perle sertie sur le marbre noir de l’Afrique.
Mais son peuple était toujours peu nombreux, bien que les terre de l’Armée d’Anubis étaient belles, rares étaient les jeunes qui osaient s’engager auprès des Survivants, le temps passa et l’Armée d’Anubis continua ses efforts, quelques errants trouvaient refuge en ces terres, en même temps que compagnie, solidarité et bonne humeur, ils restèrent donc, mais leur nombre étaient encore trop limité.
Enfin une rumeur parvînt alors à Thèbes, capitale de l’Egypte : les maîtres de ce monde allaient reconnaître l’existence légitime, parmi la multitude de nations qui peuplaient Inutopia, de certaines d’entres elles.
L’Armée d’Anubis était parmi elles !!!
Le Grand Mal était définitivement vaincus, le travail de reconstruction avait fini par payer, les efforts réalisés n’avaient pas été vains.
Quel soulagement on pouvait lire sur les visages des guerriers d’Egypte, ces visages qui longtemps auparavant étaient si tristes. Des larmes en ruisselaient une nouvelle fois mais la raison en était tout autre. Et une nouvelle fois la musique retentie, une nouvelle fois les larmes s’étaient changées en diamant une nouvelle fois les dieux en émergèrent.
“Nous sommes fiers de vous, dit Anubis, désormais il nous faut rejoindre notre retraite. Nous continuerons de veiller sur vous mais vous êtes maintenant prêt à affronter seuls les défis de ce monde, vous saurez vous montrer à la hauteur.”
“Et si un jour vous doutez, regardez vers le ciel, regardez moi, dit Râ, je serais pour vous un guide, comme mes sœurs la Lune et les Etoiles.”
“Ainsi que moi, rajouta Horus, ma venue sous forme de faucon sera un bon présage, surtout à l’annonce des batailles, bon courages, hommes valeureux d’Egypte, que la bonne fortune guide vos pas.”
De grandes fêtes furent organisées dans toute l’Egypte, des seigneurs de toutes parts y assistèrent, la nouvelle se répandit, l’Egypte ne s’était flétrie que pour revenir encore plus belle et ses hommes s’étaient endurcis au contact du Grand Mal, d’autres les rejoignirent, en grand nombre cette fois.
Elle était prête, ses hommes aussi, les dieux aussi.
Elle était prête …